Autrefois, il y avait au moins un lavoir par village ou hameau et l’on pouvait estimer l’importance du village par rapport au nombre de lavoirs que possédait ce village.
Il y avait les lavoirs situés près d’une source pour être moins sujet aux variations de niveau de l’eau et à la pollution de cette dernière et les lavoirs aménagés sur la berge d’un cours d’eau.
Un texte de loi daté du 05 février 1851 tendant à développer l’hygiène est à l’origine de la construction de beaucoup de lavoirs.
Dans certaines communes, les femmes utilisaient les lavoirs gratuitement, dans d’autres communes, elles devaient payer un droit. A l’époque, les lavoirs publics étaient des lieux de rencontres et de sociabilité.
A Saint-Martin-d’Arrossa, nous comptons un peu moins de 10 lavoirs répartis dans tout le village. En principe un ou plusieurs par quartier, et parfois chez des particuliers lorsqu’existait un puit privé.
L’utilisation des lavoirs a été peu à peu abandonnée en 1965 lorsque l’adduction d’eau potable a été mise en place sur la commune.